Origine
Très répandue en Europe et en Asie, la bruyère a toujours été utilisée en médecine contre les troubles des voies urinaires. En voie externe, elle permet également de diminuer les rhumatismes et les engelures.
Le saviez-vous ?
La bruyère était considérée jadis comme une plante magique. On disait d’elle qu’elle était protectrice et de bon augure.
Caractéristiques
La bruyère est un sous-arbrisseau de 10 à 50 cm de haut qui comporte des tiges rameuses avec des petites feuilles écailleuses, serrées les unes contre les autres. Les fleurs roses ou violettes sont également très petites et en forme de cloche. La plante est enfin composée d’un fruit qui est une capsule sphérique de 2 mm remplie de graines. En phytothérapie, ce sont les fleurs qui sont utilisées. Elles contiennent naturellement de l’arbutine.
Floraison et récolte
La bruyère se développe seulement dans une terre avec un ph acide. C’est pourquoi on la trouve dans les landes, les lisières, les bois, les clairières et les prairies. Elle s’épanouit à des endroits mi-ombragés et peut résister à des températures hivernales très rudes allant jusqu’à -20°C. Les fleurs de la bruyère, d’une jolie couleur rose ou violette, fleurissent l’été jusqu’au début de l’automne. Les sommités fleuries sont ensuite récoltées puis séchées pour être utilisées en phytothérapie.
Bienfaits
La bruyère contient environ 15% d’arbutine, mais également 3 à 5% de tanins.1
Cette plante permet :
- De favoriser l’élimination rénale1
La bruyère a des propriétés dépuratives, autrement dit, elle a le pouvoir de favoriser l’élimination rénale afin de débarrasser l’organisme des toxines et des déchets accumulés au quotidien.
- De soulager les inflammations urinaires bénignes1
Les propriétés diurétiques de la bruyère peuvent également permettre de soulager les inflammations bénignes de l’appareil urinaire.
1La santé par les plantes : 200 plantes pour se soigner. Sélection du Reader’s Digest, 2003. 352 p. ISBN 2-7098-1413-7